jeudi 27 mai 2010

Kalathoumi èk la vi

Le bien et le mal se donnent à l’un et à l’autre raison, arbitrairement. Le bien rigole lorsque le mal lui caresse les cuisses, et remonte plus haut le long de sa jambe. Le mal fait tellement de bien au bien, que le monde ,s’il n’y avait que bien et mal ne saurait se retrouver. Il y avait le plaisir de la chair, le plaisir de l’âme, celui de l’élévation de l’âme comme le cri matinal du coquelicot nouveau.

Un pas de plus dans cette danse de la calebasse ou le miroir des bassesses de la vie, s’agenouillait et faisait danser ses épaules pour dire au monde : je n’ai pas choisi de vivre ta vie. Je n’ai pas choisi d’être comme toi. Je suis le brouillard, la fumée, le cigare qui te procure ce plaisir et te bouche le poumon et les artères.

Elle avait choisi d’être libre et polluer comme cette fumée, non pas la nature mais le monde de ses envies perverses, de ses envies malhonnêtes, de ses envies naturelles. Elle avait envie d’être elle même aussi puissante que le soleil, créateur de la vie.

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